L’IFSN approfondit l’analyse des facteurs humains et organisationnels pour l’accident de Fukushima

Plus de quatre ans après l’évènement, l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) souhaite toujours tirer les enseignements de l’accident nucléaire de Fukushima. Un groupe d’experts de l’IFSN a donc évalué les informations de nombreuses sources. Ce travail a permis d’approfondir l’analyse, publiée en 2011, sur les aspects humains et organisationnels.

Fukushima Daiichi menschliche und organisatorische Faktoren

« Cet approfondissement s’est imposé en raison de la complexité de l’accident », explique Ralph Schulz, chef du domaine spécialisé « analyses de sécurité » de l’IFSN. « Il doit permettre de tirer des enseignements pour notre travail. »

L’objectif du rapport n’est pas de critiquer les acteurs japonais. Il s’agit plutôt d’essayer de comprendre comment les êtres humains et les organisations ont fonctionné à Fukushima avant, pendant et après l’accident.

L’IFSN peut en tirer les conséquences pour sa surveillance et sa propre gestion d’urgence. Elle peut également appliquer les mesures correspondantes.

La première de trois publications

Le présent rapport opère un rappel des évènements survenus pendant l’accident de Fukushima. Il montre quelles organisations ont participé à sa maîtrise.

Il s’agit de la première d’une série de trois publications. Les deux prochains rapports doivent être publiés dans les deux années à venir.

Alors que le deuxième rapport se concentre sur le déroulement de l’accident du point de vue des êtres humains impliqués ; le troisième comprend finalement des enseignements pour la culture de surveillance et de sécurité en Suisse du point de vue des facteurs humains et organisationnels.