Les matières dangereuses non nucléaires n‘entravent pas les mesures d’urgence dans les centrales nucléaires

L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a pu s’assurer que des substances dangereuses non nucléaires ne mettent pas à mal les mesures d’urgence dans les centrales nucléaires en cas d’accident. Un autre point de contrôle du plan d’action Fukushima a ainsi pu être traité.

Si la commande électronique des systèmes d’une centrale nucléaire devait tomber en panne lors d’une grave défaillance, des interventions manuelles par le personnel pourraient s’avérer nécessaires. Lors de telles interventions, des substances dangereuses non nucléaires ne doivent pas menacer l’équipe d’urgence. Ces matières correspondent par exemple à des produits chimiques inflammables, explosifs, corrosifs ou dangereux pour la santé.

NotfallschutzL’IFSN a chargé les quatre centrales nucléaires suisses de Mühleberg, Gösgen, Beznau et Leibstadt de vérifier dans quelle mesure elles tiennent compte de ces substances dangereuses dans leurs stratégies et procédures de maîtrise des défaillances. Ces travaux ont pris place dans le cadre du plan d’action Fukushima.

Les exploitants ont pu démontrer à l’IFSN que les mesures d’urgence sont possibles sur les quatre sites en cas d’accident même lors d’un rejet ou un incendie impliquant des matières dangereuses non nucléaires. Les lieux d’intervention en vue de traiter une défaillance seraient encore accessibles partout. L’alimentation électrique de secours serait assurée. Le matériel de protection est quant à lui stocké à différents endroits.

Certaines améliorations mineures ont déjà été entreprises au niveau de l’organisation. Il s’agit par exemple du stockage de l’équipement de protection contre les substances chimiques à un étage supérieur pour se prémunir d’une inondation. L’IFSN estime que des mesures supplémentaires ne sont pas nécessaires.