« Fukushima l’a montré. Nous devons rester constamment vigilants, rechercher d’éventuels points faibles et utiliser les nouvelles connaissances, pour non seulement maintenir, mais aussi améliorer la sécurité de nos centrales nucléaires ».
La conférence est organisée conjointement par l’Agence pour l’énergie nucléaire (AEN) de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et par l’autorité de surveillance nucléaire au Japan, la NRA. L’IFSN, représentée par son directeur Marc Kenzelmann, participe le premier jour de la conférence à deux tables rondes.
La catastrophe de Fukushima-Daiichi du 11 mars 2011 est entrée dans l’histoire comme l’accident de réacteur le plus lourd de conséquences après Tchernobyl. L’IFSN a tiré des conclusions importantes de l’analyse de l’accident et de ses circonstances, tant pour sa propre surveillance que pour la sécurité des installations nucléaires suisses. En 2021, l’IFSN a publié la série sur Internet « Fukushima dix ans après » à l’occasion du dixième anniversaire de la catastrophe.
Fukushima l’a montré : nous devons rester constamment vigilants, rechercher les éventuels points faibles et utiliser les nouvelles découvertes, non pas seulement pour maintenir, mais pour améliorer la sécurité de nos centrales nucléaires.
L’accident survenu à Fukushima le 11 mars 2011 est entré dans l’histoire comme l’accident de réacteur qui a eu les conséquences les plus graves après celui de Tchernobyl.
Suite à l’accident survenu à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi le 11 mars 2011, des quantités importantes de substances radioactives ont été rejetées dans l’environnement. Elles se sont étendues par les voies aériennes et se sont déposées dans les environs.
Le test de résistance de l’UE a confirmé que les centrales nucléaires suisses ont un niveau de sécurité élevé en comparaison internationale. Malgré ce fait, il reste important de rester sans arrêt vigilant, de tenir les justificatifs de sécurité à jour et de réaliser une analyse approfondie des évènements.
Après les évènements survenus à Fukushima-Daiichi, l’IFSN a ordonné des mesures immédiates et des vérifications supplémentaires de la sécurité des centrales nucléaires suisses. De plus, l’IFSN a déduit de l’analyse de l’accident et du test de résistance de l’UE les besoins d’action en vue de l’amélioration de la sécurité nucléaire en Suisse, à savoir le «plan d’action Fukushima».
Après l’accident à Fukushima, des voix se sont élevées pour réclamer des normes de sécurité internationales et leur contrôle indépendant. La Suisse, et l’IFSN en particulier, se sont engagées pour un rééquipement obligatoire dans le monde entier. L’accident de réacteur a fonctionné comme un accélérateur pour une nouvelle prise de conscience de la sécurité au niveau de la communauté internationale.
Les évènements de Fukushima font encore toujours office de mise en garde qu’il ne faut pas relâcher la vigilance. La sécurité des centrales nucléaires suisses doit être garantie jusqu’au dernier jour de leur fonctionnement. L’accident au Japon a également mis en lumière un autre aspect important : la protection en cas d’urgence.
Sur la base des enseignements tirés du grave accident de réacteur survenu à Fukushima, le conseil de l’IFSN continuera à l’avenir d’exercer ses fonctions avec vigilance et indépendance, et de s’engager pour une séparation claire entre la surveillance de la sécurité d’une part, et les intérêts économiques et politiques d’autre part.