L’IFSN estime que les mesures prises par la centrale nucléaire de Leibstadt sont adaptées. Les résultats de l’évaluation approfondie doivent être remis à l’IFSN.
Les anomalies constatées sur les assemblages combustibles n’ont pas entraîné la libération de matières radioactives dans le circuit de refroidissement et aucune valeur radiologique limite n’a donc été dépassée.
Le réservoir d’huile mal monté n’a eu aucun effet sur le fonctionnement de l’installation. Les prescriptions de la spécification technique de Leibstadt ont été respectées à tout moment. L’évènement a une faible signification pour la sécurité nucléaire.
La panne de la pompe pour l’eau souterraine lors des tests le 29 septembre 2014 dans un système de sauvegarde et la panne le 1 octobre 2014 dans l‘autre système de sauvegarde ont conduit à une indisponibilité latente du système SEHR dans son ensemble d’environ 263 heures.
Un arrêt automatique de réacteur est survenu le 13 juillet 2015 dans la centrale nucléaire de Gösgen. L’installation s’est comportée conformément à la conception. Elle était à tout moment dans un état sûr. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a relevé cependant un potentiel d’amélioration.
Le dysfonctionnement a conduit conformément à la conception à un arrêt automatique du réacteur. Tous les dispositifs de sécurité ont fonctionné conformément à la conception. Toutes les conditions de la spécification technique de Leibstadt ont été respectées à tout moment.
L’IFSN considère les mesures prises par la centrale nucléaire de Leibstadt comme suffisantes et ne formule donc aucune requête d’ordre matériel. L’IFSN exige cependant que la centrale nucléaire de Leibstadt remette les résultats des investigations détaillées aux composants tombés en panne du réglage des turbines, ce qui pourrait générer d’autres mesures.
Au moment de l’événement, l’installation se trouvait en fonctionnement de puissance. La perte du système d’évacuation d’air de l’annulus et le démarrage correspondant du système d’évacuation d’air de secours n’avaient aucune influence sur l’exploitation de l’installation dans son ensemble. Après l’éloignement du couvercle, la mise en sous-pression de l’annulus a été normalisée au moyen d’interventions manuelles et automatiques dans le réglage.
Lors d’une tournée d’inspection dans l’enceinte de confinement primaire au niveau +28 m, il a été constaté le 24 juin 2014 que les supports de deux extincteurs manuels avaient été fixés à l’enveloppe en acier de l’enceinte de confinement primaire au moyen de perçages et de vis-sages. Les supports ont immédiatement été éloignés. Les trous traversant la paroi ont été pro-visoirement réparés. En plus, il a été examiné si des composants supplémentaires, fixés de manière inadmissible, se trouvaient du côté intérieur de l’enceinte de confinement primaire. Il n’y a alors pas eu de constat.
