Tremblement de terre

Etant donné que les séismes contribuent dans une large mesure au risque global couru par les centrales nucléaires et que la science a réalisé de grands progrès dans le domaine de l’évaluation du risque sismique, l’organisme ayant précédé l’IFSN, à savoir la Division principale de la sécurité nucléaire (DSN), en était arrivé à la conclusion au milieu des années nonante que les analyses de risque sismique disponibles pour les centrales nucléaires suisses ne correspondaient plus à l’état actuel des connaissances sur tous les points.

Pour répondre à la demande de la DSN, les exploitants de centrales nucléaires ont passé commande du projet PEGASOS (analyse probabiliste du danger sismique pour les sites nucléaires de Suisse). Les résultats de PEGASOS comportaient de nombreuses incertitudes et généraient donc un aléa sismique significativement plus important. Afin de réduire les incertitudes à l’aide de données supplémentaires (comme des forages par exemple) et de nouvelles connaissances, le projet PEGASOS Refinement Project PRP a été lancé en 2008.

Les exploitants de centrales nucléaires ont remis fin 2013 leurs données sur l’aléa sismique dans le cadre de PRP. Ces données sont contrôlées par l’IFSN.

En tenant compte des conclusions scientifiques les plus récentes, l’IFSN a défini de nouvelles prescriptions concernant l’aléa sismique propre aux centrales nucléaires suisses. Les exploitants des centrales doivent à nouveau démontrer en trois étapes jusqu’à la fin 2020 que leurs installations résistent aussi à un fort tremblement de terre extrêmement rare.

En tenant compte des conclusions scientifiques les plus récentes, l’IFSN a défini de nouvelles prescriptions concernant l’aléa sismique propre aux centrales nucléaires suisses. Les exploitants des centrales doivent à nouveau démontrer en trois étapes jusqu’à la fin 2020 que leurs installations résistent aussi à un fort tremblement de terre extrêmement rare.

 

Actualités

Après tout événement significatif dans une centrale nucléaire à l’étranger se pose la question de la transposition à la situation suisse. Dans un tel cas, les enseignements nécessaires pouvant en être déduits sont également à clarifier. Après le tremblement de terre et le tsunami au Japon, l’IFSN a notamment or-donné que les centrales nucléaires démontrent la maîtrise d’un tremblement de terre et de la défaillance d’un barrage en raison d’un séisme.

Lire la suite

Les examens par l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) des démonstrations des exploitants ont montré que les centrales nucléaires résistent à un grave tremblement de terre. Aucun préjudice pour l’être humain et l’environnement dû à la radioactivité ne résultera d’un tel événement.

Lire la suite

Erdbebengefährdungskarte Schweiz

D’ici à la fin 2012, de nouvelles données seront disponibles pour le calcul du danger couru par les centrales nucléaires suisses en matière de séismes. Le test de résistance de l’UE n’a pu se faire qu’à partir des hypothèses de risques de 2009. Pour la démonstration de la résistance au séisme des 10 000 ans que les centrales doivent remettre d’ici à la fin mars 2012, des spécifications plus sévères sont d’ores et déjà applicables.

Lire la suite