«Il est important que le travail soit bien effectué, et avec soin»
Hans Wanner, le directeur de l’IFSN, explique dans une interview vidéo les plus grands défis pendant la désaffectation de la centrale nucléaire de Mühleberg.
Type : réacteur à eau bouillante REB
Mise en service commerciale : 1972
Mise hors service: 2019
Puissance thermique nominale du réacteur : 1097 MW
Puissance électrique brute : 390 MWe
Puissance électrique nette : 373 MWe
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Hans Wanner, le directeur de l’IFSN, explique dans une interview vidéo les plus grands défis pendant la désaffectation de la centrale nucléaire de Mühleberg.
L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a approuvé jeudi 4 septembre 2014 le redémarrage de la centrale nucléaire de Mühleberg. Elle s’est assurée sur la base d’inspections que les travaux ont été réalisés correctement et conformément aux prescriptions.
L’exploitant de la centrale nucléaire de Mühleberg a déposé son concept de rééquipement en vue d’un arrêt en 2019. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) examinera les documents et prendra position.
Les installations nucléaires suisses ont été exploitées conformément aux conditions autorisées en 2013. Les exigences légales de sécurité ont été respectées comme en témoigne le rapport de surveillance 2013 de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN).
Une étude menée sur mandat de la « Fondation suisse de l’énergie » et de « Greenpeace suisse » tente de justifier au niveau technique leurs opinions politiques relatives au manque de sécurité des centrales nucléaires suisses. L’IFSN a analysé l’étude et en conclut que les déclarations et les conclusions contenues dans celle-ci ne résistent pas à un examen des faits au niveau technique.
Les rejets de substances radioactives depuis des installations nucléaires suisses se situaient l’année passée à nouveau très en-dessous des limites autorisées. Ce constat est tiré du rapport sur la radioprotection 2013 de l’IFSN.
Les dépôts de radionucléides de la centrale nucléaire de Mühleberg dans le lac de Bienne sont faibles et inoffensifs pour la santé. Une analyse a été publiée aujourd’hui sur cette question par l’OFSP. Elle montre qu’aucun apport supplémentaire de plutonium ne peut être détecté. De plus, il s’est avéré que l’apport en cobalt 60 a été nettement diminué ces dernières années.