Les facteurs humains et organisationnels existent en plus des aspects techniques de la sécurité nucléaire. Le rapport à la sécurité au sein d’une organisation est analysé par les spécialistes de l’IFSN tout comme la technique nucléaire. Il en va de même pour les phénomènes psychologiques des collaborateurs des centrales, soumis à un stress extrême lors d’urgences.
Depuis le 11 mars 2011, l’IFSN examine les leçons tirées de l’accident de réacteur de Fukushima-Daiichi. A l’occasion de ce dixième anniversaire, l’IFSN publie un nouveau rapport et réfléchit à ses approches et méthodes de surveillance dans le domaine être humain et organisation.
Les analyses des évènements de Fukushima ont montré que l’exploitant n’était pas seul responsable des manquements précédant le séisme et le tsunami. Les autorités de surveillance portent également une responsabilité partagée.
Un arrêt automatique de réacteur est survenu le 13 juillet 2015 dans la centrale nucléaire de Gösgen. L’installation s’est comportée conformément à la conception. Elle était à tout moment dans un état sûr. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a relevé cependant un potentiel d’amélioration.
Plus de quatre ans après l’évènement, l’IFSN souhaite toujours tirer les enseignements de l’accident nucléaire de Fukushima. Un groupe d’experts de l’IFSN a donc évalué les informations de nombreuses sources. Ce travail a permis d’approfondir l’analyse, publiée en 2011, sur les aspects humains et organisationnels.
