Le rôle de la radioprotection est de protéger le personnel, la population et l’environnement d’installations nucléaires contre le rayonnement ionisant. Les points essentiels de la radioprotection se situent dans le domaine des techniques de mesure du rayonnement et de la radioanalytique.
Depuis début 2016, le programme JRODOS est employé pour modéliser la propagation de substances radioactives et pour calculer les doses en cas d’événement. Vous trouverez plus d’information dans notre rapport sur la radioprotection 2016.
Le test des sirènes annuel a lieu aujourd’hui. L’alarme testée à cette occasion serait également déclenchée en cas d’accident grave dans l’une des centrales nucléaires suisses. L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) assisterait alors la Centrale nationale d’alarme (CENAL) en la conseillant.
Les processus existants en protection d’urgence suffisent à protéger convenablement l’eau potable en cas d’évènement extrême dans une centrale nucléaire en Suisse. Ceci ressort des différentes analyses réalisées sur la base de demandes du Parlement et de services de traitement de l’eau potable ainsi que dans le cadre du plan d’action Fukushima de l’IFSN.
La Centrale nationale d’alarme (CENAL) a réalisé du 27 juin au 1er juillet 2016 des vols de mesure de la radioactivité au sol. Des installations nucléaires ont aussi été survolées sur mandat de l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN). Les valeurs de mesure correspondent aux attentes. Aucune particularité n’a été constatée en dehors des périmètres.
La Centrale nationale d’alarme (CENAL) réalise des vols de mesure de la radioactivité en 2016 aussi. L’aéroradiométrie permet de mesurer rapidement la radioactivité au sol sur de grandes surfaces.
A l’avenir, plus aucune contradiction ne doit exister dans les mesures d’urgence directement après de graves défaillances nucléaires. Les deux plus importants groupements européens de la surveillance nucléaire et de la radioprotection ont élaboré l’approche dite HERCA-WENRA en vue d’accomplir une harmonisation.
L’IFSN accroît son offre d’informations en matière de radioprotection. En plus des données habituelles sur les doses d’irradiation de personnes exposées aux rayonnements dans le cadre de leur profession, les informations sur les rejets de substances radioactives sont étoffées.
La dose pouvant être reçue par un être humain sur une année est un aspect important pour la détermination de la sécurité d’un dépôt en couches géologiques profondes. Une vérification a lieu pour chaque domaine d’implantation concernant le respect du critère de protection de 0,1 millisievert par an.
Le réseau est constitué de sondes de mesure installées dans l’Aar et le Rhin en aval des centrales nucléaires ainsi qu’à Bâle. Plus précisément, elles se situent à Radelfingen, Hagneck, Aarau, Laufenburg et Bâle. Après une phase de test, le nouveau réseau est opérationnel depuis le début de ce mois.
