Il y a cinq centrales nucléaires en Suisse : Beznau I et II, Mühleberg (hors service), Gösgen ainsi que Leibstadt.
L’année 2019 a été marquée par l’arrêt du fonctionnement en puissance de la centrale nucléaire de Mühleberg. C’est ce que constate le nouveau Rapport de surveillance de l’IFSN. En outre, 30 évènements devant être obligatoirement notifiés ont eu lieu. On en dénombre 33 en 2018.
Axpo a remis aujourd’hui un plan de projet auprès de l’IFSN. Ce plan traite du procédé pour la caractérisation et l’interprétation des indications dans le matériau de base de la cuve du réacteur de Beznau 1. L’IFSN contrôlera ce plan et impliquera dans cette optique un groupe international d’experts.
L’IFSN a désigné la Belge An Wertelaers comme membre supplémentaire du groupe d’experts sur la sécurité des réacteurs. Ce comité conseille l’IFSN sur des questions importantes en matière de sécurité des centrales nucléaires. Il se compose d’experts du nucléaire renommés au niveau international.
Un défaut a été constaté au niveau du refroidissement du générateur de la centrale nucléaire de Leibstadt. L’installation a été arrêtée le 17 octobre 2015 au matin pour réparation. Le défaut n’a causé aucun rejet de substances radioactives dans l’environnement.
L’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN) a participé pendant les 15 et 16 septembre 2015 à l’exercice général d’urgence 2015. Elle a alors vérifié ses propres processus et la collaboration avec les autres partenaires de la protection d’urgence. Le Centre des incidents et des urgences (IEC) de l’Agence internationale de l’énergie atomique a participé pour la première fois.
La centrale nucléaire de Leibstadt peut reprendre son fonctionnement au terme de sa révision annuelle. L’IFSN s’est assurée lors d’inspections que les travaux de révision ont été réalisés correctement et conformément aux prescriptions. Elle a accordé le permis le 16 septembre 2015.
L’IFSN a octroyé à la centrale nucléaire de Leibstadt un permis illimité dans le temps pour la lutte contre les légionelles dans l’eau de refroidissement principale. Celle-ci est conduite au moyen d’eau de Javel et de peroxyde d’hydrogène. Le permis est lié à plusieurs conditions qui visent en premier lieu la protection des eaux.
